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Photo du rédacteurEmily Blier Peterson

"C'était mieux avant, les anciens avaient tout compris" ;)

Dernière mise à jour : 19 déc. 2021


habitat saisonnier d'hiver, reconstitution historique, tipi de châtaignier
Une hutte de bûcherons en Dordogne

Outre la ressemblance frappante avec mon logo, cette hutte de bûcheron du moyen-âge montre de façon assez frappante que les anciens n'avaient pas du tout la même notion du confort que nous, et que leurs constructions n'ont pas toujours été des chef d’œuvres comme ceux des compagnons charpentiers ou tailleurs de pierre d'aujourd'hui !


Ne vous méprenez pas, j'adore le patrimoine architectural, du plus simple pilier de portail ou une pierre d'évier qui traverse le mur, jusqu'aux châteaux et citadelles que j'ai eu le plaisir de restaurer ou juste visiter.


Par exemple, à Azay-le-Rideau, les murs recouverts de 'tentures' en joncs tressés de la chambre de la tour montre que des idées lumineuses peuvent être retrouvées, et que chaque époque avait ses passoires thermiques (la hutte) ou ses appartements confortables.


Mais disons que le niveau de confort et de technicité du 19e siècle se rapproche mieux de ce que l'on recherche comme habitat ou lieu de travail au 21 e siècle, mais encore, pas tout à fait !

Car on peut profiter de la recherche et du cumul des données sur les isolants, sur l'inertie thermique, sur les données météo et sur une meilleure efficacité des moyens de chauffage, pour repenser les 'vieux murs' et les rendre parfaits pour une vie pépère entre 19 et 24 degrés celsius ;)


Nous avons certes perfectionné les poêles, même à bûches, et un feu bien ronflant nous rends au moins 70% du potentiel stocké dans l'arbre vivant, donc notre savoir et technologie peut nous sauver de devoir déforester les campagnes françaises au rythme de la longue époque moyennâgeuse jusqu'à la pré-industrialisation.

Donc notre technicité nous permet d'être plus éco-responsable !




Nous avons aussi un recul sur l'usage d'isolants de synthèse (base pétrochimique - polyuréthanes et styrènes... ou laines minérales - amiante et verre ...) dans des bâtiments conçus pour être mal isolés et surventilés : moisissure et effritement des joints, puis de la pierre...

Et là notre technicité nous as rendus idiots !


Donc que choisir aujourd'hui basé à la fois sur le savoir des bâtisseurs anciens et sur celui de la recherche contemporaine ?


Nous savons qu'il nous faut traiter les constructions anciennes différemment de la construction neuve en matériaux 'morts' mais plus stables :

je vous renvoie à cet article de mon ami Claude Le François - https://www.build-green.fr/murs-en-pierre-leurs-atouts-et-contraintes/


Qu'il faut isoler sans créer de nuisances au mur : la perméance à la vapeur d'eau, les ponts thermiques, la conservation d'inertie : tout ceci se mesure dorénavant ! Ce n'est pas toujours simple de compiler des infos un peu éparpillées et en faire un calcul, et les calculs officiels ne prennent pas tous les aspects du confort en compte, certes.

Mais un concepteur de bâtiment écologique est là justement pour arbitrer ces choix et déterminer les épaisseurs et le mode de pose.

Le maître d'oeuvre de l'éco-construction s'assurera de la bonne mise en place, car une mauvaise pose anéantis les efforts de calfeutrement, et isolation.


Bon ça tombe bien j'offre les 2 services : création de projet sur-mesure et suivi de chantier, direz-vous. Oui bien sûr je crois en la plus-value de prendre une personne expérimentés pour se faire accompagner, et qu'un projet suivi du début à la fin gagne en cohérence. Car la conception bioclimatique qui, passivement, font économiser sur les factures énergétiques, et durablement : car le bâti bien construit vivra longtemps sans se dégrader.

On peut même dès la conception penser à l'évolution plus facile : anticiper une sur-isolation future, anticiper les revêtements qui seront à changer, ou pouvoir ajouter une pièce en plus, etc...



Mais pour les auto-constructeurs aussi, des rendez-vous conseil, en phase de conception (création du projet et déterminer les modes constructifs + anticipation des aménagements et sélectionner le chauffage, la plomberie etc) ou en cours de chantier peut permettre de mettre à plat l'état d'avancement et les priorités, trouver des idées qui ont été validées par l'expérience, se débloquer d'un point technique, trouver une recette de solution pour une 'surprise' inévitable en chantier.

Donc l'accompagnement est là aussi essentiel. Et un point de vue plus large peut être utile : l’interaction entre les corps du bâtiment est assez complexe, mon métier est de coordonner et m'assurer que toutes les pièces s'assemblent harmonieusement.


Parfois c'est aussi simple que de trouver le bon nom des choses pour pouvoir pousser ses recherches internet plus loin ! Dans ce cas n'hésitez pas à aller sur le groupe facebook Rénovation Pertinente, que je co-administre :

Il y là des pros du bâtiment écologique, des pros en "conversion", et des auto-constructeurs et constructrices vraiment très impressionnant.e.s car après 1 ou 2 ans de chantier et à apprendre presque tout les gestes des différents métiers du bâtiment, ils en savent énormément et pourront témoigner de leurs arbitrages à eux dans leurs conditions.

Donc par là pour l'enrichissement collaboratif :


Bon attention j'y vois presque chaque jour des erreurs assez fondamentales qui nécessiteront de défaire le travail car fuites, moisissures, défauts de charpente etc vont se manifester. Mais ces gens ont le bon sens de poser la question et des bénévoles leur répondent ! Donc comme dans tout ce qui est sur internet entre amateurs : faire ses propres recherches, mais c'est formidable l'entraide qu'on peut y trouver !




Emily B. Peterson


LA CANADIENNE SARL

Etudes, audit, Conseil, suivi de travaux en éco-construction


Bureaux : Trait d'union - collectif d'architectes et paysagistes

Tel : 07 56 89 77 17

Siège : 35 rue du Moulin d’Amour, 17 000 La Rochelle

Pour réduire votre empreinte écologique


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